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Ai No Kusabi refait peau neuve dans une nouvelle version !

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◄ Ren Tetsuya ►

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Invité
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MessageSujet: ◄ Ren Tetsuya ► ◄ Ren Tetsuya ► I_icon_minitimeDim 3 Avr - 22:24

Citation :

REN TETSUYA


¦Nom¦ ▬ Tetsuya
¦Prénom¦ ▬ Ren
¦Surnom¦ ▬ Aucun et ça restera comme ça.
¦Statut¦ ▬ Célib'
¦Age¦ ▬ 25ans
¦Lieu de naissance¦ ▬ Les bas fonds
¦Préférence sexuelle¦ ▬ Homosexuel Ambivalent.
¦Métier¦ ▬ Chasseur
¦Groupe¦ ▬ Citoyen
¦Race¦ ▬ Humain




▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ ¦Description Physique¦

Ren porte les marques d'un passé que beaucoup de pets ont subit. Celles-ci son encrés dans sa chair, dans son dos plus précisément. des traces de coups mais aussi brûlures, acides, plus ou moins graves creusent son dos de façon difforme qu'une chemise à peine transparente n'empêche malheureusement plus de voir. Traces de plaies rouvertes ou griffées par sadisme d'un maître trop pervers, Ren en a honte et fait en sorte que tout cela soit caché. Il en serait pas dit qu'un vêtement trop fin permette de sentir les crevasses sous les doigts de ses amis ou amants. Il porte de choses épaisses que beaucoup de blondies dénient bien que ça ne gâche en rien le reste de sa beauté. Mais que voulez-vous ? Son dos est disgracieux et pour un ancien meuble, ceci reste inutile à montrer. Bien qu'il veuille se détacher de tout ça ceci sont les dernières traces d'un passé gravé jusqu'à l'os, et c'est bien la seule chose qu'il n'assume pas. Preuve en sont les vestes qui ne le quittent pas.

Hormis ses blessures autant rassurer le monde : son maître trouvant la castration totale trop laide pour son favori, cela aura été une castration chimique... Mais qui dit chimique dit qu'il faut prendre couramment certaines pilules, et depuis la mort de son ancien maître, Ren n'en prend pas. Que dire d'autre ? Oui Ren n'est pas frêle, il est même imposant avec ses épaules larges, et ses muscles saillants, ceci dit il reste assez fin pour passer n'importe où, ce qui le rend tout de même moins féroce de physique qu'un blondie... Tant mieux: le physique armoire à glace ou gorille ne lui plait pas de toute manière: il a ce qu'il faut pour plaire et c'est bien assez. Plus frêle qu'un blondie mais plus fort qu'un humain normal: voilà ce qu'on peut dire de son physique vu de loin.

Le temps n'a pas ternit sa beauté bien au contraire. Ren est de ces personnes qui embellissent avec le temps. Il est facile de savoir ce qui a pu plaire à son ancien maître lorsqu'il l'a fait capturer: des traits fins pourtant marqués, un corps sculpté, musclé mais souple comme un puma lui donnaient même à 14ans des promesses d'adoration plus que conséquentes partout où il serait passé. Ses sourires mutins, son regard à la fois brûlant et glacial, sa voix rauque, feutrée, féline... Une voix basse aux accents malheureusement encore présent quand il n'y fait pas attention... Un accent qui ne vient évidement pas d'ici, bien que venant de la même planète. Un accent plutôt exotiques pour les blondies proches de Jupiter qui lui aura valu de perdre sa liberté. Pour en revenir à ses yeux, ils sont bleus. Pas clairs clairs, ils transpercent la logique des couleurs car se voyant comme de l'opale le jour comme la nuit. Des bribes de lumière pétillent dans son regard: autant dire que s'il n'avait pas été capturé pour sa voix chaude, il l'aurait été pour son regard. Un regard si bleu qu'il serait plutôt indigo... Cette couleur qui fait croire à tant de monde que certains humains ont les yeux violets. Limpides comme de l'eau de roche, on s'y perd comme un assoiffé dans un lac. Mais ce lac est à présent gelé... Et comme tout le reste de son physique, s'il semble doux et amicale Ren peut se révéler être le pire des démons. Un démon fou que la douleur de son dos lorsqu'il fait trop froid enragerai malgré toute bonté ou envie de le soulager: personne n'y est arrivé ceci dit... Jusqu'à présent.

Enfin il est inutile de s'attarder sur le brun clair de ses cheveux. Ils encadrent parfaitement son visage d'ange tombé, mettant en valeur encore une fois ses yeux bleus. Sa peau quant à elle est d'un blanc nacré qui ferait pâlir toute statue de marbre blanc, se voilant au soleil de reflets dorés allant jusqu'au bronzage le plus sombre... Oui il bronze bien, mais son ancien maître a tout fait pour le cacher du soleil et conserver sa peau blanche, ce qui explique que sa peau autrefois pale reste blanche à présent. Enfin... Pour le moment.

¦Signes distinctifs/Autres¦ ▬ Son dos est dévasté par les tortures qu'on lui a infligé.


▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ ¦Description mentale¦

Nous ne parlerons pas du caractère de Ren avant qu'il ne soit libre. Il y aurait trop à dire... Et de plus, Ren est déjà assez complexe comme cela pour en rajouter. D'apparence, c'est une personne douce que vous verrez. Une personne concentrée sur son travail, attentif au moindre mouvements, capable de déceler par instinct passés à vif la moindre envie de violence dans le regard des autres. Il a d'ailleurs développé une manie de se demander en voyant une personne s'il serait capable de se défendre, voir de le tuer. Pourtant cela ne transparait pas et Ren semble s'entendre avec tout le monde: autant humain, pet que blondies. Il a le rire doux malgré sa voix feutrée, semble chaleureux, voir même rassurant. Il peut se montrer tendre et attentionné avec ses amants ceci dit rien n'est pire que la rancœur.... et tout ceci n'est donc qu'un tissu de mensonge.

Pour le comprendre, mieux vaut dissocier les blondies des humains. Avec les humains il joue à double jeu. En fait, vu ce qu'il lui est arrivé Ren ne supporte plus la faiblesse. Un humain frêle, naïf, un minimum beau, il le dupera pour le vendre dans un petshow. Cela semble horrible ? Mais pour lui ces personnes sont inefficaces et ne survivront pas en ce bas monde. Pour lui la vie de pet endurcira une partie de ces humains qui se rebelleront et deviendront certainement des piliers près à se venger des blondies: et oui, ça l'arrange. Quant aux autres, s'ils se satisfont de leur vie avec un blondie grand bien leur fasse. pour ce qui est des humains qu'il estime à sa hauteur, il est évidement moins hypocrite et est réellement doux et calme avec eux. Cependant bien qu'il se prenne facilement d'affection pour des gens au charisme fort, ce n'est pas ce qui l'attachera à vous pour autant. Dire qu'il serait quasi impossible que Ren se prenne d'affection pour un humain car il en a trop vu défiler est d'ailleurs plus que véridique: Ren est blasé.

Enfin, les blondies... Commençons par le travail. Pour bien travailler en tant que chasseur de pet ou de primes, il faut être ponctuel, poli... doué, évidement, capable de s'adapter rapidement. Ren est tout ça. Mais le caractère de Ren face à un blondie reste celui du formel: jamais il ne tente de s'approcher d'eux, qu'ils soient amicaux ou non. Jamais non plus il ne les apprécie : en réalité leur vues le dégoute : ces pervers se pensant supérieur et leur espèce d'ordinateur principal qu'ils prennent pour une mère, qui est allé jusqu'à dénaturer l'humain pour le soumettre à elle. Autant le dire clairement et justement, pour lui, c'est une sal*pe. et ses fils des enfants qui n'auraient jamais du naitre. Aucune personne ne devrait être supérieure à une autre... D'ailleurs il n'est pas rare que sous son hypocrisie où il se plie sous un blondie il lâche parfois des piques comme si le blond en face de lui était son égal. Mais qui saurait discerner la vérité ?

d'autres détails font qu'on comprend vite qu'il est plus dangereux qu'autre chose pour les blondies... Déjà le fait que dans son boulot on n'ai jamais entendu parlé de lui : c'est la meilleure façon de savoir si sa couverture est parfaite ou non. Ensuite que les morts de blondies pour lesquels il y est pour quelque chose, n'ait jamais trouvé de coupable: oui Ren est un meurtrier et il l'assume. Humble mine de rien, il sait ce qu'il est, ce qu'il fait et ce qu'il risque de vivre aussi dangereusement, à la fois craint et adoré des autres. Certains le haïssent, le trouvent hypocrite, d'autres l'adorent et veulent le faire changer: aucun n'a raison et Ren ne s'attache pas à eux, s'il a deux véritables amis ça serait déjà énorme... Que dire d'autre ? Ren sait que les temps changent et qu'on peut le tuer où le castrer réellement si on le trouve, pourtant il continue ses magouilles... Pourquoi ? Tout bonnement parce qu'avec tout ce qu'il a ressenti maintenant il ne ressent plus rien hormis la morsure du froid sur son dos. Il est donc certain que la moindre sensation forte devient une drogue pour lui... Ren est indomptable à cause des blondies, et non était indomptable avant les blondies. C'est peut être ce qu'il faut savoir de plus important sur lui: il ne serait jamais devenu aussi dangereux si Jupiter n'avait pas merdé quelque part.

¦Défauts majeurs¦ ▬ Fourbe, Froid, Manipulateur, Possessif, Caractériel, Rancunier.
¦Qualités majeures¦ ▬ Calme, Posé, Attentif, Tendre, Déterminé, Loyal, Méticuleux.
¦Troubles/Phobies¦ ▬ Aucune.
¦Particularités¦ ▬ S'il ne vous aime pas Ren ne vous adressera tout bonnement pas la parole: ou très peu. A peine ce qu'il faut pour bosser ou vous envoyer ailleurs.
¦Manies¦ ▬ Chercher les points faibles de chaque personne qu'il estime dangereuse.



▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ ¦Histoire du personnage¦

Chapitre I : La Paresse.

La vie de Ren est celle d’un ange à qui on a arraché les ailes….
Mensonge.
Depuis sa création même il était déjà un pêché.

Ren est un nom de pluie. Son père, celui qui a décidé de son nom reçu à l’adoption un enfant qui plus que d’autres enfants ne pleurait pas. Il semblait vouloir dormir encore et encore dans les bras de celui-ci sans se réveiller, tel un petit paresseux. Au début le père hésita longuement mais un jour un orage éclata assez violement, assez pour faire éclater les vitres. Les vents, les foudres, tout était magnifique mais le pauvre petit corps poussa son premier cri dès lors : un son sorti d’ailleurs. Cela ne venait pas de l’aigu de sa voix mais de la peur et de la tristesse qu’on y devinait si facilement. Plus qu’un autre, cet enfant pleurait avec ses cris et non ses larmes.
Marc, le père de Ren décida alors de noter ce moment où la pluie avait enfin fait émettre un son à son fils en lui donnant ce nom. Phonétiquement cela se rapprochait de « Rain », la pluie : un mot d’une langue oubliée ici bas mais qui le passionnait.

Après la pluie vint le beau temps et Ren se calma immédiatement, reprenant son doux sommeil. Il semblait ne pas protester, trouver cela épuisant et préférer être couvé et choyé sans rien demander.
En grandissant, Marc comprit vite que son enfant resterait toujours calme. Il souriait malgré la vétusté de leur logis, lui trimant pour payer leurs factures. Le jeune enfant se mêlait aux autres mais était plus connu pour observer les enfants faire des bêtises que pour les suivre. Il ne commentait pas leur action mais bien vite il fut perçu comme un rabat joie. Pourtant il était doux et aucun d’entre eux n’essaya de le lyncher : il fallait dire que malgré tout le petit Ren aurait rendu fièrement les coups.
    - Dis Papa, comment on fait les bébés ?
    - Euh bah… En fait ya des cuves…

Des cuves. Cela semblait bizarre à Ren bien que pourtant il était né dedans. Mais il avait vu des êtres différents de lui : une femme. Une femme visiblement cachée, comme si elle avait fauté rien qu’en existant. Cette « femme » avait deux protubérances en haut du torse et les traits plus fins : ça l’hypnotisait. Étrangement à chaque fois qu’il la voyait, le petit Ren faisait le pitre : il fallait dire qu’elle était belle comme un ange, la « femme ». Lui qui avait la flemme normalement de faire des bêtises en faisait toujours pour qu’elle la remarque : elle était belle, il aimait la beauté. Il aurait presque voulu lui ressembler tiens. Etre aussi beau que Rachel…

Il lui avait même piqué son tube de rouge à lèvres. Ces péripéties s’arrêtèrent relativement vite car sa professeur alerta alors son père, demandant que son élève lui rende son tube. Ren était mignon avec mais ne savait pas en mettre. Et puis c’était un garçon… Il n’empêche qu’à cette époque C’est Rachel qui atténua sa flemmardise en lui apprenant à être passionné par quelque chose : aussi innocent que ça soit, aussi malsain également : car certains là haut commencèrent alors à repérer les prémices d’une grande beauté. Et Ren n’avait que 5ans…

Chapitre II : L'Avarice.


A douze ans la voix de Ren a mué d’un coup. En moins d’un mois et ce donc bien avant ses congénères vu son âge, sa voix est devenue grave, rauque. Il eut dès lors un énorme succès car son calme et sa voix lui donnait l’apparence d’une personne mature et respectable. Doux et attentionné pour tous, Ren avait finit par comprendre qu’on pensait que les hommes devaient aller ensemble. Mais alors cette femme ? D’où venait-elle ? Rachel avait disparu depuis trois ans maintenant mais son image restait gravée dans son petit cœur d’adolescent. Bien qu’il avait eu la preuve d’une différence entre les deux sexes, l’habitude de voir des hommes rabattis sa conscience, l’obligeant à prendre pour normal que deux hommes soient ensemble, que c’était ça le couple « de base ». Plus tard il deviendrait un parfait petit citoyen si personne ne venait le capturer.

Malheureusement, Ren était beau. Assez pour que son père ne puisse le dissimuler éternellement en l’enveloppant de couches de vêtements. Surtout que Ren s’amusait à les retirer pour jouer avec les autres et filer râler contre les blondies. Seulement parfois on en voyait défiler dans leurs voitures, quand on s’approchait de la cité haute. Et Ren toujours posé convoitait tout de même ces remparts plus brillants que les murs usés où ils vivaient : c’était beau que voulez-vous ? Les innocents aiment ce qui brille. Il en faisait partie, du moins assez pour obéir au signe de main que fit un des blondies par la fenêtre de sa limousine. Ren comme attiré vint et parla avec l’homme. Dans la pénombre, il ne voyait pas le visage de son interlocuteur mais les cheveux longs et argentés l’hypnotisaient de par les reflets qui rendaient cette personne réelle à ses yeux. L’homme lui dit qu’il était beau, et qu’il pourrait aider son père en le suivant. Mais comment savait-il pour les problèmes de sous de son père ? C’était vrai qu’ici les gens préféraient voler les livres que les payer car ils n’avaient pas de sous mais il ne voulait pas quitter son père. Timide mais surtout très dépendant de ceux qui l’aimaient, l’adolescent nia de la tête. S’excusa et préféra partir.
- A bientôt Ren…

C’était effrayant car Ren ne lui avait jamais dit son nom. Après cela il revit plusieurs fois la voiture mais finit par ne plus aller parler à l’homme, le fuir plutôt. Il l’effrayait à trop en savoir sur lui. Le jeune homme ne pouvait pas savoir que cet homme si beau avait des hommes sous ses ordres. Des hommes effrayants, ne remettant rien en question tant que l’argent coulait à flot. Lui, apeuré prévint son père qui décida de l’enfermer quelques temps. Pour le jeune homme ça n’était pas juste et il supplia son père de lui ouvrir : celui-ci refusait tout en serrant les poings de trop voir le véhicule redouté par son fils arpenter le quartier. Pourtant un jour il craqua, pensant que le blondie avait abandonné et proposa à son fils d’aller faire le marché avec lui. Ren était si content ce jour là qu’il fut plus que docile, obéissant à son père et lui tenant la main. Sage, son père lui proposa de lui acheter quelque chose sur un stand de brocante et ses doigts souples et gracieux s’arrêtèrent sur une boite à musique en forme de piano.

La musique était douce et en même temps triste, envoutante pour un garçon de cet âge. Assez pour que Ren la remette à chaque fois qu’elle s’arrêtait pour l’apprécier en tenant la main de son père et la boite à musique de l’autre. Il souriait, heureux quand riant que son père ralentissait celui-ci le stoppa net dans son avancée. Marc venait d’être tué. L’enfant observa le sang couler sans réellement comprendre : il s’était déjà fait mal mais il n’y en avait jamais eu autant : personne ne lui avait expliqué ce qui arrivait quand on en perdait autant et l’odeur puante et ferreuse finit de l’achever. Ren cria avant de tenter de réveiller son père, lâchant la boite à musique mais les gens autour d’eux s’affolaient et il y avait de quoi : il n’y avait pas eu de bruit lorsque la balle avait été tirée. Parmi tout cet affolement, une main se posa sur ses lèvres sans que personne ne s’en aperçoive. Un foulard remplaça bien vite la main tandis que Ren se débattait comme un beau diable. La nuit remplaça très vite le jour et l’enfant évanoui dans le bras d’un humain traitre : un chasseur de pet.

Lorsque Ren se réveilla il faisait toujours nuit. Il le voyait de la fenêtre de la pièce où il était. Une salle où le plafond aurait permit facilement deux mezzanines voir trois sans problèmes, et des hautes en plus. La baie vitrée faisant plutôt penser à un pan de mur qu’à une fenêtre montrait la splendeur des lumières de la cité. Une cité dorée et flamboyante sous les yeux de l’humain, une cité tellement merveilleuse qu’il oublia de se rappeler de son père. Installé nu dans un lit immense, le jeune homme voulu allait jusqu’à la fenêtre quand le tintement d’une chaine se fit entendre. Tournant la tête, Ren aperçu la chaine l’accrochant par la cheville à un des pieds du lit en forme de demi-cercle.
- Fais attention Ren, où ils te prendront à moi.

Ren n’avait pas écouté son père quand il l’avait supplié plusieurs fois de ne pas partir dehors avec une telle insouciance. Inquiet, l’enfant appela son père. Il ne savait pas où il se trouvait, c’était très beau mais il voulait son père maintenant. Criant « papa » autant qu’il pouvait, le jeune homme finit par se mettre à sangloter quand le blondie plusieurs fois vu entra dans la pièce, les portes ouvertes par des humains habillés de presque rien.

« Je veux mon papa… » Pleura Ren, appelant l’inconnu à l’aide avec un regard implorant. Il avait beau avoir 12ans et passer pour quelqu’un de mature pour son âge, les gens qu’il aimait le rendaient tellement dépendant qu’il devenait réellement frêle voir chétif quand on les lui retirait. Le blondie sourit d’un air faussement doux et lui caressa la joue.

« Mais cher ange, ton père est mort à présent. » Expliquant à l’humain que sa patience avait eu des limites, il el convoitait déjà du regard. Cet humain même désirable n’aurait pas du le défier. Et son père l’empêcher de l’acquérir. Parce qu’un blondie peut disposer de n’importe quel humain il ‘lavait prit. Et parce qu’il était égoïste et ne le voulait que pour lui il avait tué son père… la conclusion à tirer de tout ça fut simple pour l’humain à présent réduit au stade de pet. Parce qu’il avait refusé les avances de cet homme, on lui avait prit son père : la personne à qui il appartenait de plein droit jusqu’à ce qu’il soit en état de s’assumer. Et l’égoïste qui voulait ne l’avoir que pour lui, lui avait pourtant proposé avant de rendre son père heureux… Monde Cruel et Egoïste.

Chapitre III : L'Orgueil.


Après ces informations la tristesse du jeune homme fut vite mise à rude épreuve. L’homme ne se lassait pas de l’avoir à ses côtés bien que Ren pleure son père et le haïsse, le traitant d’assassin. Cet homme, dont le travail était d’un ordre politique semblait trouver en lui plus un animal de compagnie qu’un compagnon. Il ne se lassait jamais de lui soulever le menton pour faire miroiter ses yeux au gré des changements de lumières, appréciant leur couleur sous toutes ses teintes : surtout les violines, ces teintes rares qui rendaient son regard bleu et opalin unique. Cependant l’homme pour le moment ne faisait pas plus. Il attendait quelque chose… Que Ren abandonne, ou plutôt accepte. Cela prit plusieurs mois mais Ren finit par accepter d’être pour le moment prisonnier du blondie, que son père était mort et qu’il ne pouvait rien y faire. Alors commença une tâche plus subtile mais ô combien amusante pour le blondie : éduquer son nouveau jouet.

Cela commença par faire dormir l’humain avec les autres pets. Ren se rendit vite compte que leur regard posé sur lui n’était pas le même que ses amis. Ren n’avait plus de chaine à la cheville mais la baie vitrée ne donnait plus sur un balcon : elle donnait sur le vide. La porte fermée, Ren se retrouvait seul avec 6autres humains de tout âge qui avaient pour moment reçu l’ordre de le laisser tranquille. Comme il avait été choyé et protégé, ce furent aux autres pets et aux deux meubles de lui expliquer ce qu’était un pet. Cela le révolta : il savait les blondies différents des humains mais à ce point cela le terrifiait. Au début le jeune homme servit son maître non sans désobéir mais le blondie appelé Samuel avait sa façon à lui de les punir. Il envoyait des lames de vent fouettant la peau plus vivement qu’un fouet à travers la salle, ne donnant que pour explication l’ordre qu’il répétait. Il ne fallut que quelques mois pour que Ren se plie aux ordres, en ayant assez qu’il le frappe toujours au même endroit : au dos. C’était pour Samuel l’endroit qu’il aimait torturer : l’endroit qu’il pouvait ne pas voir quand il contemplait les yeux de Ren également.

Après le travail vint l’éducation sexuelle. Outré, Ren refusa de bouger, trop timide pour cela. Il n’était pas du genre à se débattre énormément comme un chat sauvage ni à pleurer à présent pour un rien mais la demande de toucher au sexe d’un autre l’écœurait : surtout si c’était pour le plaisir de quelqu’un qu’il considérait à peine comme ayant assez de pouvoir pour s’imposer à lui comme un maître. Samuel cependant au bout de deux jours seulement perdit patience et demanda à un de ses pets de le forcer un peu. Obligé d’utiliser sa bouche pour autre chose que parler ou manger le jeune homme poussait des cris étouffés que personne visiblement n’écoutait. Il se sentait seul et ne mit pas longtemps à céder. Quelques semaines plus tard, il faisait tout seul ce genre de caresses à d’autres pets si son maître le lui demandait.

Ce genre d’attouchement dura jusqu’à ses quatorze ans. Ren ne semblait pas être une personne éteinte, son maître ayant préférer y mettre le temps mais ainsi profiter d’un être trouvant logique d’obéir. Des poussées de fierté résistaient encore et le blondie les gardait précieusement, adorant les voir se briser. Il les utilisait au compte goutte : lorsqu’il avait besoin par exemple d’un coup de pouce dans sa vie politique. C’est ainsi que Ren perdit sa virginité. Sur une estrade, occupé par trois autres pets bien plus costauds que lui. Autant dire qu’il mit des jours à s’en remettre… Son maître lui était très fier, la voix et les yeux de Ren ayant eu un immense succès mais les tortures ne s’arrêtèrent pas là.

Ren n’avait encore que quinze ans et pour Samuel, il était donc toujours l’innocence incarnée. Cependant la musculature du jeune pet se développait et il trouvait en lui une harmonie double : celle de la soumission mais aussi de la domination… Cela ne prit pas beaucoup de temps pour le faire donc travailler sur les deux plans. Pendant ce temps les autres pets eux avaient d’autres soucis : les amis du maître avaient le droit de les utiliser à loisir lorsqu’ils venaient le visiter : meubles compris. Ren lui, devenu le favori pour le moment n’avait pas le droit de participer et devait rester aux genoux de son maître : sans le toucher non plus. Gaétan l’un des meubles lui expliqua que certains blondies bien qu’ils tolèrent les défauts parmi certains de leur race ne supportaient pas de toucher un pet, les trouvant trop sale pour eux : allez savoir pourquoi. Seulement voilà Samuel avait des regards pour chacun de ses pets qui incitaient Ren à penser le contraire et pourtant il ne touchait aucun d’entre eux.

Ca commençait à travailler beaucoup Ren de ne pas être touché par les gens de cette race : il était moins beau que les autres ou quoi ?
« Non mais tu plaisantes ? » S’offusqua l’un des pets ayant entendu Ren se plaindre de ça un jour : un des nouveaux. Trois étaient parti on ne sait où car ayant déplu à Samuel. Ren semblait être à ses yeux le plus séduisant. Le plus réconfortant également… Car il avait toujours une parole d’encouragement, une parole douce pour chacun d’entre eux. Des compliments aussi… car Samuel était mine de rien très critique. Ren commençait à se demander pourquoi Samuel le gardait s’il n’avait pas autant de valeur que les autres. Il lui fit part de ses craintes un jour. Il fallait croire que le dressage avait porté ses fruits car il s’inquiétait non plus d’être rabaissé mais plutôt de ne plus l’être. Cela amusa tant Samuel qu’il lui demanda pourquoi ça l’inquiétait et la réponse le fit rire : son jouet aimait le sexe tout bonnement au point de jalouser les autres. Par-dessus le marché, Ren était bien le plus franc d’entre tous quand il le voulait. Cela l’amusait mais l’agaçait en même temps car il avait d’autres projets pour Ren, qui s’éloignait de celui de ses amis.

Jouant alors de sa naïveté, Samuel ordonna qu’on l’attache dans sa chambre, disant qu’il allait le punir de son trop plein de fierté. A la place il le prit jusqu’à ce que Ren reconnaisse l’apprécier lui plus encore que les jouets. Il avait un pouvoir pour ça : réveiller les sens. Un don étrange et dissolu par rapport à son principal qui ne servait qu’à rendre les autres ou lui-même bien plus sensible que d’habitude. Il en abusa largement avec Ren, de sorte qu’il jure ne plus jamais se rebeller : peu importe que Samuel le délaisse ou non. Après tout ce n’était pas son rôle de juger s’il faisait bien ou mal mais à son maître.

A partir de ce moment Ren sombra totalement, n’ayant plus aucune fierté à obéir à son maître : il le faisait même avec un certain plaisir, oubliant qu’il avait tué son père et ruiné sa vie. Son orgueil avait été mis à vif et il l’avait abandonné en échange d’une place de favori.

Chapitre IV : La Gourmandise.


Depuis qu’il avait accepté son sort la vie de Ren changea plus qu’en bien pour lui aussi ne chercha-t-il même pas à remettre en question ce qui arrivait. Il dormait à présent soit dans le lit de Samuel soit dans une espèce de niche géante où draps et oreillers au couleur de ses yeux décoraient l’emplacement. En fait, il y dormait quand son maître avait un amant de passage, Ren passant évidement à ses yeux pour un jouet. Parfois ses amants demandaient à l’essayer mais il le refusait. Ren alla donc jusqu’à penser que Samuel avait en tête de le garder pour son usage personnel et que ça le souillerai.

Cependant Ren touchait encore aux pets du blondie. Il semblait avoir gagné une sorte de titre honorifique et tous inconsciemment lui obéissaient, alors il finit par servir de relais pour les ordres. Pareil pour les sorties. Samuel le gardait à son côté, sans laisse parce que Ren était assez bien dressé pour ne pas songer à s’enfuir. Il finit même par avoir l’idée de le rendre plus utile encore en en faisant son garde du corps. Un pet protégeant sa vie : c’était logique après tout non ? Alors docilement Ren apprit à se battre et à devenir un tueur, pensant lui faire plaisir. Mais ça ne suffisait jamais à Samuel. Ce blondie insatiable.

Ren finit par devoir se charger des corrections. Visiblement le blondie tenait à ce qu’il y ait une certaine distance entre lui et les autres pets. Évidement s’il était occupé à le combler d’autre s’en chargeaient mais il détruisit ainsi le cœur de bien des pets ayant pensé que Ren refuserait d’obéir. Cela ne les empêcha pas pourtant de garder une affection toute particulière pour Ren. Les deux pets faisant office de seme une fois même venu à se grogner dessus pour l’avoir en premier : le jeune homme avait alors supplié Samuel de les arrêter mais ça semblait l’amuser plus qu’autre chose.
« A quoi bon ? Même ces animaux ont compris que tu étais un met de choix. Je ne vais pas les gronder parce qu’ils ont bon goût : ça serait stupide. » Lui répondit Samuel. Ren en était abasourdi et observa par obligation les deux plus grand en venir aux mains. Ren soupçonna son maître d’avoir voulu voir une séance de bagarre entre ces deux là pour son plaisir personnel : sinon pourquoi leur avoir demandé de choisir qui serait le premier sur lui après leur avoir injecté autant d’aphrodisiaque ?

Mais le succès de Ren ne s’arrêtait pas à son maître ou aux pets de maison. Ren était aussi extrêmement populaire pour les partouzes de pets à cause de son ambivalence. Et c’était vrai que son physique était adulé de tous : soumis ou dominateurs. Quant à lui…. Il adorait les deux. Et si possible, les deux en même temps d’ailleurs. Docile, il avait vite comprit que plus il donnait un agréable spectacle et plus son maître, reconnu pour avoir un tel oiseau de nuit entre ses griffes semblait satisfait. Alors il ne se privait pas de montrer un corps parfait sans la moindre once de cicatrices à ces pervers ne se contentant que de regarder, acceptant toutes tortures et crasses qui lui étaient faites. Plusieurs fois on lui fit faire du bondage ou du SM : ça semblait aller à merveille avec sa peau. Une peau qui ne marquait pas, qui cicatrisait extrêmement vite : une autre fierté de Samuel. Comment décrire ce qu’il ressentait ? La tête vide, les sens libres, Ren appréciait réellement sa condition. Il n’avait qu’à obéir pour tout avoir, paraitre pour rester en paix et du plaisir à ne plus savoir qu’en faire. Il était même très gourmand, même trop parfois puisque son maître se rassasiait bien avant lui de leurs ébats.

La Gourmandise est un vilain défaut. Mais le plus adorable qui soit aussi… Ren n’avait désormais plus qu’à sourire pour que son maître lui concède toutes ses demandes. Et Ren ne lui demandait rien, rien d’autre que de lui donner encore sa drogue… Alors il le laissait aller jouer avec ses autres jouets, extrêmement fier de lui. Si c’était le seul défaut de Ren c’était un défaut que beaucoup de ses amis appréciaient de lui voir : pourquoi l’en priver ?

Chapitre V : L'Envie.


Il devait bien y avoir une fin à tout ça, et celle-ci vint avec Lou. Lou était l’apogée de ce que les blondies adoraient en matière de sauvagerie, d’orgueil, de beauté sauvage et de fourberie. Il était dangereusement séduisant mais en même temps extrêmement pur. Toutes ses expressions suffisaient, il n’avait même pas besoin d’hausser la voix. Une voix qui charma directement les oreilles de Ren quand un jour des hommes le déposèrent dans la propriété de Samuel. Se doutant que comme l’un des deux meubles étaient partis son maître avait du en choisir un nouveau, Ren demanda aux autres pets de se charger de lui et alla annoncer à son maître que sa nouvelle acquisition était arrivée.
Celui-ci sourit d’une façon que Ren connaissait que trop bien. Il avait quelque chose en tête et vu qu’il vint lui caresser le visage, l’embrasser tendrement comme pour le charmer Ren savait déjà qu’il allait avoir du travail. A son ordre il le suivit jusqu’à une salle ressemblant plus à un donjon qu’autre chose. Ren y était souvent allé mais fut assez étonné de voir le pet déjà enchainé au mur : ce n’était pas lui qui avait demandé ça ! Confus, il regarda Samuel s’excusant du regard mais celui-ci rit.

« Calme-toi, c’est moi qui le leur ait demandé. » Ren soupira soulagé et observa le jeune pet un peu mieux. Il comprenait parfaitement qu’il l’ai choisit. Ses cris étaient encore purs et innocents. Ses yeux dorés transperçaient la pénombre comme le regard d’un chat près à mordre si on l’approchait. Sa carrure frêle était extrêmement agile et quant à sa cambrure… Un appel à la débauche. Ses cheveux d’un noir de jais encadraient le visage le plus magnifique qui soit du point de vue du favori. Autrement dit, Ren était conquis.

Un rire discret transperça le silence et Samuel l’enlaça, lui embrassant la nuque.
« Il te plait ? » Lui demanda le blondie, souriant devant son air étonné : depuis quand avait-il droit de porter un jugement sur les acquisitions de son maître ? Du haut de ses 18ans Ren n’avait qu’une envie, ne pas rougir. Pas de bol il le fit. Samuel lui expliqua que c’était un cadeau pour sa loyauté, qu’il lui laissait ce pet à dresser. Ren le regarda inquiet mais Samuel le rassura en l’embrassant, lui disant qu’il le guiderait au début. Ce blondie avait des envies étranges parfois mais Ren obtempéra. Et dès le premier jour, Lou fut violé.

Au début Ren n’eut aucune gêne à le faire. La voix du jeune homme avait beau être sublime, son plaisir passait avant. Mais voilà Lou avait quelque chose de spécial, dans ses expressions, ses craintes, qui forçait Ren à devenir mélancolique d’une vie perdue. Le regard encré dans le sien tout en le pénétrant encore et encore Ren était complètement déboussolé. Petit à petit il avait mal, vraiment. Les jours passaient et Lou n’abandonnait pas, refusant de se soumettre, subissant les assauts de Ren sans jamais s’y habituer. Tout le monde finissait par se laisser faire, dégouté qu’on les ai touché, pensant « à quoi bon » au lieu de « arrêtez » mais pas lui. Lou était unique, et chaque jour était de plus en plus pénible pour Ren. Il avait sous lui son Némésis : quelqu’un n’abandonnant pas… Et qui plus est quelqu’un de magnifique.

Cela finit quand même par arriver et Lou s’abandonna dans les bras de Ren, gémissant malgré lui d’un plaisir inavouable. Le jeune homme en était presque déçu mais il avait reçu des instructions : il devait dresser ce pet jusqu’à ce qu’il soit apte à accepter les amis de Samuel. Alors Ren l’entraina, non sans se raidir lorsque Lou s’agrippait à lui. Maintenant qu’il avait été brisé il changea très vite pour devenir sans gène, se pliant à toutes ses demandes. Il ne semblait pas prendre en compte leur maître et ne trouver en Ren qu’un amant lui apprenant plein de chose. Les autres pets, jaloux de sa beauté lui lançaient des pique qu’il ignorait ou renvoyait plus violemment encore… Au final Ren savait que Lou ne serait jamais dompté. Celui-ci s’était tout bonnement accommodé à la situation : preuve en était ses sourires mutins et cette lueur dans son regard doré qui à chaque fois lui faisait louper un battement de cœur.

Lou pouvait se montrer extrêmement déterminé. Ren sous le charme finit rapidement par prendre réellement du plaisir à le dresser. Cependant son maître passait avant tout alors il invitait d’autre pets à se joindre à eux pour l’habituer mais Lou les repoussait violemment. Malgré lui Ren du alors le punir mais jamais Lou ne renonça : il semblait être assez possessif et le montrait de façon plus que visible, chamboulant Ren : il voulait mourir ou quoi ? Pas mourir selon le jeune pet mais ressentir ce que lui voulait. Ren était totalement envouté et finit malgré lui à se plier au charme fou de ce pet, plongeant dans son corps plus par envie que par devoir.

Vint le jour où Lou fut testé : d’après Samuel il était parfait. La vie reprit alors mais Ren rendait souvent visite aux pets pour jouer avec Lou, et uniquement avec lui. Bien que vexé les autres pets n’en dirent mot, sachant trop ce que Ren encourait si leur maître l’apprenait. Lou couchait avec des blondies, prenant de façon visible un certain plaisir à être regardé par son maître. Pas par son maître officieusement mais par Ren qui évidement ne quittait pas le blondie. Lou aussi couchait avec d’autres pets dans des spectacles, se donnant corps et âme au plaisir. Il aimait la luxure c’était certain et Ren à chaque fois n’avait qu’un souhait muet, que tous s’en aille pour qu’il puisse lui sauter dessus. Rien à faire ces maudites blondasses restaient là à le regarder faire… Une certaine rancœur naissait alors en lui qu’il tentait de repousser loin dans sa tête… Sauf que Samuel se rendit vite compte que ren prenait plus de plaisir à jouer avec Lou. Il fit alors la première erreur en décidant que Lou serait le jouet de son favori quand il n’était pas utilisé. Ca l’amusait de voir son favori aussi excité et au moins quelqu’un arrivait à calmer ses ardeurs : le petit étant tout autant gourmand que Ren.

Etre le jouet d’un jouet… c’était rabaissant pour Lou qui le supporta très mal. Dotant plus que Ren ne se priva pas alors pour jouer de son corps dès qu’il le pouvait. Boudant il finit pourtant par accepter plus que bien la situation jusqu’à une fois où surprenant son favori entrain de prendre son jouet, Samuel pénétra Ren en le marquant comme sien. Lou pouvait parfaitement voir le plaisir que Ren prenait à être possédé par son maître : un plaisir pur, dépourvu de sentiments. Ren en quémandait plus tout en faisant l’amour à son jouet. A vrai dire vu le rang qu’avait Lou le blondie ne le calculait même plus mais cela l’amusait de torturer Ren ainsi, connaissant déjà par cœur le moindre de ses désirs.
« Lequel te plait le plus… ? » Demanda Samuel en lui mordillant l’oreille. Ren ne savait plus quoi dire, tout bonnement parce qu’il n’avait jamais pensé un jour choisir : mais Lou le fascinait tellement : il était dingue de cet être… bien que son maître le comblait pleinement il avait pour le jeune pet un appétit insatiable. Pourtant la logique l’emporta et il répondit que c’était son maître. Il le répéta même, alors que ses yeux découvrant de la tristesse dans le regard de Lou se firent plus doux, tendre. Samuel lui ne pouvait rien voir, prit son pied puis sorti, leur demandant de tout arrêter. Ren du le rejoindre mais Ren avait visiblement compris bien des choses : ce jeune pet il le préférait à son maître.

Les jours s’enchainèrent, les mois également. Ren vouait une adoration sans borne à celui qui en secret était à présent son amant, l’aimant et le chérissant à la vue de tous d’un plaisir malsain, se purifiant quand personne ne les voyait. Le favori quant à lui s’inquiétait cependant car son désir n’était jamais comblé de cet homme. Cet être si libre qui lui rappelait une vie perdue, une vie de jeux enfantins loin de toute cette histoire d’esclavagisme. De là naissait d’autres rêves… d’autres envies. Des jeux de luxures qu’il voulait tenter sur son amant, parfois plus créatifs voir pervers que ce que Samuel pouvait inventer. Des désirs, il y en avait tant pour ce corps se blottissant contre le sien. Mais voilà… il y en avait trop.

Chapitre VI : La Jalousie.


Si l’excitation de son favori pour le pet ne passait pas inaperçu aux yeux du blondie, Samuel avait quand même trop confiance en Ren pour penser qu’il le trahirait un jour. Et pourtant Ren était possédé par Lou à un point qu’il s’en rendait parfois malade. Celui-ci supportait parfaitement que d’autres le touche, toujours trop respectueux et adorateur de son maître pour se rebeller contre sa logique mais Lou lui était cher, et celui-ci n’avait de cesse de se rebeller. Devoir le punir pour respecter son mettre lui brisait le cœur et de plus en plus ; Il se rendait compte de ce qu’il avait fait aux autres et le mur l’empêchant de voir la réalité s’effritait petit à petit.

Un jour Samuel dénota une légère déprime dans le regard de son favori. Celui-ci feignit que ce n’était rien mais ce fut un premier indice. Celui-ci dès lors plus attentif se rendit vite compte de l’empressement que Ren avait de venir s’accaparer le jouet qu’il lui avait offert, aussi prit-il des mesures : Lou était dressé, Ren ne devait plus donc l’utiliser sans sa permission. Et étrangement plus aucun ordre de ce genre ne vint durant un certain temps. Plusieurs mois après il fit un essai mais ce fut pire que tout. Ren était complètement passionné par ce pet, c’était plus que visible… Le blondie avare devint alors jaloux. Une jalousie qui lui valut d’envoyer paitre Ren d’un coup de pied pour tabasser lui-même le pet rebelle. Ren ne tenta pourtant pas de défendre celui-ci, se contentant de serrer les poings. Il ne pouvait pas se rebeller contre la main qui le nourrissait… il ne comprenait pas encore son attachement. Bien qu’ils soient amants, Ren ne se souciait pas de se briser lui-même le cœur pour obéir au blondie… Et Lou malheureusement l’apprit à ses dépends.

Après cela Lou ne servit plus à Ren, Samuel lui interdisant de l’approcher ; Il reprit vite possession de son pet, refusant que celui-ci puisse prendre davantage de plaisir avec un autre que lui. S’il savait qu’en thermes de luxure il surpassait de loin l’amant de Ren peut-être cela l’aurait-il calmé mais la rage le rendait insatiable et il commença alors à torturer son favori pour lui faire oublier cet être qui l’obsédait tant. Pour le moment il le gardait comme une rançon mais il cherchait déjà un moyen de se débarrasser de Lou. Peut être le revendre… Avec ses yeux dorés il rapporterait gros.

Ren semblait résister. Du haut de ses 21ans le jeune homme devenu une beauté sans nom rendait son maître totalement dingue et le voir penser à autre chose l’énervait davantage ; il commença alors à le torturer, marquant son dos avec sadisme pour qu’il ne pense plus qu’à lui. Bien que Ren soit de ceux cicatrisant vite les morsures, griffures, coupures, brulures et autres tortures anéantirent une grande part de sa beauté. Brisé pour la seconde fois, le jeune homme comprenait très bien avoir abusé de la gentillesse de son maître Il se laissait abuser sans relâche, travaillant à se faire pardonner jour après jour. Malheureusement cela ne suffisait jamais et Ren dut en plus de cela voir son amant être torturé autant voir pire que lui. Il n’était plus que l’ombre de lui-même, son Lou. Cet être si magnifique qui avait dérobé son cœur. Cet organe se serrait à chaque fois qu’il l’entendait crier mais Ren ne comprenait pas ou ne voulait pas comprendre.

Samuel se calmait, rassasié de voir Ren se refroidir devant les tortures infligées à Lou. Il était redevenu ce mur de glace sublime qu’il appréciait tant et Samuel décida de finir en apothéose. Alors il acheta deux pets déjà dressés spécialisé dans le sadisme pur et pour tester une dernière fois Ren lui ordonna de le satisfaire pendant que ces deux là s’occupaient de Lou. Il ne fallut pas longtemps à Ren pour se raidir : les cris derrière lui n’étaient pas normaux mais il n’osait pas regarder, tentant de se concentrer. De toute manière son maître ne voulait pas qu’il se retourne. Mais voilà les cris de son amant le torturaient, si bien qu’il le fit quand même et ce qu’il vit lui retourna le cœur. Celui-ci le suppliait du regard les larmes aux yeux pendant que ces deux monstres le mettaient à sang tout en le violant. Ren n’était même pas certain qu’il survive à ce genre de traitement mais il ne tenta pas de se l’imaginer. La rage le prenait, une rage telle que malgré la différence de gabarit il se jeta sur ces deux monstres pour les tuer. Il y était allé dans ce but et il le fit, rompant la nuque de l’un en lui dévissant la tête et étranglant l’autre, un sourire malsain aux lèvres. Il avait l’impression de sauver Lou pour les centaines de fois où il ne l’avait pas fait en faisant ça… Le second pet abattu, Ren se retourna pour constater que son amant était mort. Mort d’une balle dans la tempe, sans bruit. Comme sa mère.

Le choc fut tel que Ren mit un certain temps à réagir avant de prendre son amant dans ses bras et de le pleurer. Il dévisagea son maître quand celui-ci s’approcha avant d’apercevoir l’arme ayant tué son amour entre ses mains. Le choc fut tel qu’il reste là hébété, le suppliant de lui expliquer du regard pourquoi il avait fait ça. Mais il n’y eut pas de réponse et Samuel l’assomma du revers de l’arme. Quand Ren se réveilla il était enchainé et bon à torturer. Cette fois son maître ne lui pardonnerait pas son égard de conduite mais il n’avait plus le cœur à ça. Il se fit frapper et torturer, castrer chimiquement même, acceptant de prendre des médicaments l’âme morte, ne sachant plus quoi faire. Le maître qu’il avait connu n’était plus le même et lui fut réduit au stade de meuble, un meuble qui pour le moment subissait les reste de la jalousie de son maître…

Chapitre VII : La Colère.


Ren n’arrivait plus à comprendre quoique ce soit. Il ne pouvait avoir cru que son maître auquel il tenait tant avait tué son unique amour. C’était naïf de dire ça mais c’était le cas. A la fin Lou avait finit comme sa mère, tout bonnement parce qu’il l’avait préféré à cet homme. Un homme qui l’avait en plus marqué à vie gravant dans son dos qu’il lui appartenait. Ses pensées se muèrent alors, serpentant à chaque fois qu’un pet le touchait. Il observait un peu mieux les gens qui le flattaient autrefois d’être une si belle créature : ce n’était qu’un ramassis de pervers aux envies animales comme chacun en ce monde mais qui se cachaient derrière des prétextes idiots.

Il entendait encore Lou l’appeler et lui ne pas se retourner, trop habitué à l’entendre se rebeller contre tout et n’importe quoi. Le sourire malsain qui s’était dessiné sur les lèvres de son maître alors qu’il le prenait en contemplant ce spectacle : cet homme avait adoré voir cette torture. Il lui avait prit ce qui lui était cher… Une fois de trop.

Ren ne changea pas d’un coup. La colère, sourde, mit bien plus d’une année à germer. Avant cela il obéit, le regard vide ? Il obéissait et le blondie à ses côtés se rassurait de l’avoir récupéré. Pendant cette année tout se débloquait. Ce qu’était réellement les blondies, ce qu’ils avaient fait de lui… Les morceaux reconstituaient son âme petit à petit. Il en avait une, autant qu’une conscience. Il s’en rendait compte à présent : il avait même un cœur. Il n’était pas qu’un pantin… ravalant ses larmes une nuit Ren s’extirpa des bras de son maître, dégouté. Chaque attouchement après ce soir là lui donna des envies de vomir qu’il réprouva. Ce n’était pas encore le bon moment.

Ren avait eu un père adorable qui n’avait pas mérité ça. Un père mort pour rien… Fredonnant une ballade entendue un jour dans un marché, le jeune homme continua d’assouvir les perversions de son maître. Il lui faisait mal : s’il continuait à lui labourer le dos un jour vraiment il se rebellerait. La colère sourde coulait comme de la lave, lentement mais violemment, détruisant tout sur son passage. Dans ces moments là il pensait à Lou, à son sourire quand il était dans ses bras… tentant d’ignorer les images de sa mort.
Sauf qu’un jour ça ne suffit pas.

Il ne trouvait plus d’excuse, plus de logique pour ne pas haïr l’homme qui profitait de lui et de tous ces pets. De plus l'image de Rachel qu'il avait tant oublié revenait maintenant souvent à sa mémoire, le consolant d'une vérité dissimulée... Oui, il voulait y croire: que ces créatures féminines avaient une raison d'exister. Malheureusement les créatures blondes et leur mère gâchaient tout: autant dire qu'une haine féroce commençait à naitre en lui pour toute cette race. Et les pets de Samuel ? Ceux-ci semblaient avoir oublié Lou tout simplement. Des pantins frêles et fragiles incapables de s’occuper d’eux par eux même. Tant pis pour eux. De là naquit une répulsion pour ces êtres trop dépendants : il n’arrivait plus à les supporter : il avait été ainsi avec son père et regardez ce qui lui était arrivé. Lui à la beauté si redoutable avait été ravagé de tortures et son dos portait les marques d’une ordure abominable. La haine vint s’ajouter à la colère… Alors il le tua.

- Que sifflote-tu, Ren ? c’est joli mais j’aimerai bien dormir…
- Une musique triste… Elle me rappelle Lou.


Le blondi gronda et se redressa pour le punir quand il se rendit compte que ses mouvements étaient faibles, sa vue brouillée. Ren prit son temps pour aller rincer le verre abondamment puis remettre de l’alcool dedans, revenir et au final aller : boire le dit verre : il paraitrait que ça faisait tout oublier. Mais cela ne lui suffit pas alors il monta doucement sur le corps de son ancien maître et dans un sourire tout aussi malsain que celui qu’avait fait Samuel en torturant Lou, mit fin à ses jours en l’étranglant. Comme le pet minable qui avait torturé son amant. Après cela Ren se massa la nuque et frissonna : le froid torturait son dos meurtri. Il avait besoin de chaleur… mais il n’y en avait pas ici. Tout cela se fit sans un bruit et il n’y en eu pas non plus quand Ren prit son temps pour aller désinfecter les balafres taillées par Samuel sur son corps pendant qu’il le tuait. Le silence était maître et Ren était redevenu lui-même, silencieux et calme quoique à présent seul. Il s’en alla par la porte principal, personne ne se méfiant de lui ici.

Avant le début de matinée chaque écran s’exclamait sur l’assassinat d’un des plus grands politiciens de la planète. Après cela, quelques jours plus tard Ren une cigarette aux lèvres –il venait de découvrir ça- cherchait du travail et trouva un tableau plus qu’intéressant. Quelqu’un marquait clairement louer ses services, et pas de services sexuels. Cela lui donna une idée qui finit par devenir réalité puisque Ren se reconvertit en chasseur de primes. Ce que Samuel lui avait apprit n’était désormais pas inutile, cependant des séquelles de son séjour finirent par apparaitre.

Ren en effet commença à kidnapper de jeunes êtres pour les vendre au pet show : ceux qu’il trouvait inutile, qui pour lui ne survivrait pas en ce monde. S’ils avaient une chance de s’en sortir c’était en se renforçant et en apprenant à haïr les blondies. Pour cela donc il n’hésita plus et les abandonna donc au directeur du petshow à bon prix : autant qu’ils servent. Oui, Ren était devenu froid, asocial. Pourtant il se faisait discret et d’apparence rien ne l’aurait laissé présagé. La colère est toujours là, devenue haine envers tout blondie se trouvant sur son chemin : au point d’être devenu assassin et d’en tuer quand cette colère se fait trop sourde comme un psychopathe… mais qui sait ? C’est peut être le cas… Et dans ce cas Jupiter… cette fausse femme qui a merdé ne pourra s’en prendre qu’à elle. Puisque c’est en partie à cause d’elle que Ren est autant énervé. Quant à ceux qui se demandent ce que l'ex meuble fait pour tenter de se calmer, eh bien il charme... Les médicaments l'ont certainement rendu stérile s'il ne l'avait pas déjà été pour bien des explications mais une fois les pilules arrêtées il n'aura fallut que quelques mois pour que son corps refonctionne... Une autre chose que les blondies risque de ne pas supporter puisqu'il est inscrit à présent comme étant meuble... Que voulez vous ? La faute à Samuel de ne pas avoir voulu entraver plus que cela sa beauté.

Cela fait 4ans maintenant. Ren est un chasseur de primes assez connu parce que méconnu justement. Personne ne se douterait de sa haine pour les blondies mais tout le monde reconnait son ambiguïté. Qu’aime-t-il ? Que déteste-il ? Personne ne saurait le dire, tout bonnement parce qu’il ne s’attache pas. Mais dans tout les cas sous ses airs doux et pénétrant, tout le monde aura décelé une pointe de mélancolie… et… une pointe de haine ? Non impossible… mais pourtant…



▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ ¦HRP¦
¦Votre âge¦ ▬ 21ans
¦Des doubles comptes?¦ ▬ Yume et Sora ^^
¦Des questions ?¦ ▬ J'ai le droit de faire un autre design de fifiche ? =D ???
▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬


Dernière édition par Ren Tetsuya le Mer 6 Avr - 12:06, édité 35 fois
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MessageSujet: Re: ◄ Ren Tetsuya ► ◄ Ren Tetsuya ► I_icon_minitimeDim 3 Avr - 22:49

encore une fois un beau bébé
rebienvenu ^^
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MessageSujet: Re: ◄ Ren Tetsuya ► ◄ Ren Tetsuya ► I_icon_minitimeMar 5 Avr - 3:45

Merci Sys !

Enfin : Fiche terminée ^^
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MessageSujet: Re: ◄ Ren Tetsuya ► ◄ Ren Tetsuya ► I_icon_minitimeMar 5 Avr - 3:51

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MessageSujet: Re: ◄ Ren Tetsuya ► ◄ Ren Tetsuya ► I_icon_minitimeMer 6 Avr - 12:02

Mercit chato... rah zut. c'est vrai que t'aime pas les chats XD
Merci pitchoune ^^ °caline florian même si ca va pas du tout avec sa fiche°

(tit up timide ^^)

Ren : °aurai préféré rester anonyme T_T°
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MessageSujet: Re: ◄ Ren Tetsuya ► ◄ Ren Tetsuya ► I_icon_minitimeMer 6 Avr - 15:24


Fiche validée !
Wow, j'adore l'originalité de prendre les 7 commandements ! Jolie fiche ! Attention par contre a bien relire certaine phrases ou tu te trompe de mot, ce qui peux porter a confusion dans un rp !^^ Mais tu est validé quand même !

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MessageSujet: Re: ◄ Ren Tetsuya ► ◄ Ren Tetsuya ► I_icon_minitime

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