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Aiolas, dit Lars.

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MessageSujet: Aiolas, dit Lars. Aiolas, dit Lars. I_icon_minitimeJeu 13 Sep - 10:13



    Aiolas, dit Lars. 101229052905315404

    ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬

    ¦Nom¦ ▬ Trepe.
    ¦Prénom¦ ▬ Aiolas.
    ¦Surnom¦ ▬ Lars.
    ¦Statut¦ ▬ Seul.
    ¦Age¦ ▬ Vingt-quatre ans.
    ¦Lieu de naissance¦ ▬ Tanagura.
    ¦Préférence sexuelle¦ ▬ Uke.
    ¦Métier¦ ▬ Il cherche.
    ¦Groupe¦ ▬ Meuble, ex-Pet de luxe.
    ¦Race¦ ▬ Humain.
    ¦Personnage vacant ?¦ ▬ /

    ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬



▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ ¦Description Physique¦

« Oui, vous êtes un très beau jeune homme.
— B. on pourrait pas se tutoyer ?

Le domestique soupire, avant de tirer mes longs cheveux roux en arrière.

— Tiens-toi tranquille, alors, je te prie.

J’explose de rire, et me laisse docilement coiffer. J’aime me faire bichonner, surtout quand ce sont les mains expertes de B. qui s’en occupe. Même après toutes ces années au service du Maître, la mode est toujours le centre d’intérêt principal du domestique. C’est grâce à lui, j’en suis sûr, que mon physique reste agréable. S’il n’était pas là, mes cheveux seraient tout emmêlés. Mais grâce à ses soins, ils sont longs, fins et brillants. Par contre, même si je sais que ça l’agace, je ne peux m’empêcher de les nouer en une queue-de-cheval informe.

— Tu n’as aucun goût niveau coiffure, sans vouloir te vexer.

Il pousse une manette, et je me retrouve allongé, le sommet du crâne contre son estomac. Il me masse le visage avec douceur. Je cache mes iris bruns derrière mes paupières. Je sens ses doigts appuyer doucement sur mon front, dégagé des mèches rousses qui le cachent habituellement, puis descendre doucement sur mon nez que je trouve trop fin, puis passer autour de ma bouche aux lèvres fines, pour finir sur ma mâchoire un peu pointue à mon goût. Il masse ensuite doucement mes joues, en accentuant sûrement leur légère teinte rosée. Le massage se termine sur mon cou, ses doigts passant brièvement sur ma pomme d’adam proéminente.

Je me relève, étirant mon corps trop maigre, d’après les dires de mon Maître, laissant voir un bout de mon nombril. B. soupire en me demandant d’arrêter de faire le beau, et me conseillant de faire un peu de musculation.

— Tu y es presque, tes abdominaux se dessinent doucement, tes bras et tes jambes par contre…

Je lui tire la langue, mais ne peux m’empêcher de regarder mes bras levés et de soupirer en me disant qu’il a raison.

— Je ressemble à une femme…

B. pouffe avant de m’inviter à m’habiller. Les vêtements que m’offre le Maître sont magnifiques, toujours classes sans faire trop sérieux ni négligé. Aucun vêtement n’est moulant, et chaque tissu tombe très bien. Je ne supporte pas les habits trop près du corps, j’aime être à l’aise, et mon Maître le sait très bien. Les couleurs s’accordent très bien avec mon teint légèrement hâlé. Je préfère les couleurs sobres, même si je ne suis pas contre des extravagances de temps en temps… Heureusement, mon Maître et B. sont d’accord avec ça.

— Alors B. ?

Le domestique passe un foulard autour de mon cou, m’apprenant que c’est un nouveau cadeau du Maître. J’ai l’impression d’être un gamin, et je maudis mon pauvre mètre soixante-deux, ainsi que mon poids plume (j’en ai tellement honte que je ne le dévoile jamais).

— Je te l’ai dit, tu es un très beau jeune homme. Maintenant, cesse de chercher des excuses, et dépêche-toi de retrouver le Maître. Tu verras, monsieur N. est un Blondie intéressant et un très bon ami du Maître. Je suis sûr que tu apprécieras cette soirée. »

Je me dis qu’il a raison, puis me dirige vers la porte qui s’ouvre à mon approche. Je me retourne alors vers B. et lève mon pouce droit, cerclé du Petring.

— Yosh ! J’y vais ! »

B. soupire tandis que je quitte la pièce.


¦Signes distinctifs/Autres¦ ▬ Aiolas est très souple, et plutôt agile.


▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ ¦Description mentale¦

« Aiolas n’est pas un Pet ordinaire, dis-moi… Même pour un Pet de luxe…

Je fais mine de ne pas entendre. Mon Maître répond poliment à son ami.

— Que veux-tu dire par là, N. ?
— Il a l’air en pleine forme. Et heureux.

Je ferme les yeux. Oui, apparemment, je ne suis pas ordinaire… Mon cœur se serre lorsque mes yeux croisent ceux de S., la Pet de N. Elle a l’air de porter tous les malheurs du monde sur ses épaules. Elle baisse à nouveau la tête.

Suis-je vraiment un Pet à part ? Mon Maître m’a bien éduqué. Trop bien peut-être ? M’a-t-il trop choyé ? Je m’interroge sur ma condition, mes passions, mon caractère… Est-il si anormal pour un Pet d’aimer son Maître ? Je n’ai jamais ressenti la moindre rancœur envers lui. Je ne suis pas stupide, et par définition, je sais ce qu’est un Pet. Mais, auprès de mon Maître, je me sens bien. Grâce à lui, j’ai appris des tas de choses. Il m’a transmis sa passion pour la lecture.

Peut-être à leurs yeux suis-je trop optimiste ? Il est vrai que je préfère rire que pleurer, que je préfère voir la vie du bon côté. Je suis peut-être un peu naïf, mais c’est plus agréable comme ça. Mon cœur supporte mieux de voir ceux que j’aime heureux, mais cela me semble naturel. Je déteste la colère, ce sentiment est le plus laid ou monde. Mon Maître m’a un jour dit que je devais mieux réfléchir, qu’il y avait de bonnes colères. J’ai boudé ce jour-là, il m’a avoué aimer mon côté têtu. Ça m’a rendu heureux, et il a répliqué que mon côté girouette aussi, il l’aimait beaucoup. J’ai râlé. Ce côté-là, il l’aime moins.

— Aiolas, nous repartons. »

Je sursaute. Il me lance un regard amusé, je sens la réplique sur le bout de sa langue. Aiolas, petit rêveur, reviens à mes côtés. Une phrase qui résonne du fond de mon enfance. Je le suis, docile.

De retour chez lui, mon Maître me demande de le suivre. Mon cœur s’accélère. Dans la chambre, il m’invite à lui raconter ce rêve dont je lui ai parlé plus tôt. C’est devenu une habitude, au fil des ans. Une sorte de petit rituel. J’obéis et m’exécute, mais lui semble moins enthousiaste que d'habitude. Je m’inquiète pour lui, c’est plus fort que moi. Tu t’inquiètes trop pour les autres. J’essaye de détendre l’atmosphère. Il rit. Je ne sais pas si je suis vraiment drôle, ou si mon Maître est simplement trop gentil pour me vexer.

« Et après, et après, la montagne… Oh si vous saviez ! La montagne, elle a craché du feu !

Mon Maître pouffe.

— Que tu es exalté à ces moments-là… »

Je rougis. Il est vrai que lorsque je raconte mes petites histoires, j’y mets un peu trop de passion. Mais mon Maître dit aimer ça, alors je ne changerai pas. Sa main caresse mes cheveux. Je me mords la lèvre. J’aime le contact, j’aime ses caresses. Il le sait, mais ne va jamais plus loin… Je crois bien que c’est le seul côté de lui que je déteste. J’ai besoin d’être touché, de sentir quelqu’un caresser ma peau.

Mais mon Maître n’a jamais exaucé mon vœu, et ne le fera jamais. Qu’importe, je l’aime, et jure de rester à ses côtés jusqu’à la fin.

J’ai appris ce matin que mon Maître est malade. J’ai peur pour lui. Je trouve cela injuste. J’ai envie d’hurler et de casser quelque chose. Ou de cogner quelqu’un. Je vais me retrouver seul, je le sens.

Je déteste la solitude.

¦Défauts majeurs¦ ▬ Têtu, naïf, parfois immature.
¦Qualités majeures¦ ▬ Positif, enjoué, fidèle.
¦Troubles/Phobies¦ ▬ Monophobe.
¦Particularités¦ ▬ Rêveur, il est souvent dans la lune.
¦Manies¦ ▬ Gonfler ses joues lorsqu'il réfléchit, ou lorsqu'il est fâché.


▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ ¦Histoire du personnage¦

« J’en rêve souvent…
— Ça n’existe pas.
— Je vous assure. Je tends la main, et ensuite… »

Je lui raconte tout ce qui se passe dans mes songes. Il m’écoute attentivement, un sourire flottant paresseusement sur ses lèvres. Doucement, sa main se lève et un doigt caresse ma joue avant que sa main ne se perde dans mes cheveux. C’est plus faible que d’habitude, je le sens bien. Je ne peux m’empêcher de sourire tristement. Il soupire, et son autre main m’attrape la taille, pour me forcer à m’allonger contre lui. Contre son torse, je ferme les yeux. Je le sais, sa fin est proche.

Mon Maître ne m’a jamais touché. D’une manière dégradante, je veux dire. Il n’a jamais eu de gestes déplacés. Rien que des caresses, toujours agréables. Il n’a jamais osé. J’ai été créé tard, pour lui. Je n’ai pas été son premier Pet. Je fus même le dernier… Je suis né spécialement pour lui. Il m’a désiré. Comme un père attendant son enfant, disait-il toujours. Je n’ai pas bien compris sur le coup.

[…]

Le jour où j’ai ouvert les yeux, il était là. Un vague sourire flottait sur ses lèvres pâles. A l’époque, il était déjà sur le déclin, je m’en rends compte maintenant. Il m’a tendu la main, en essayant de prendre un air grave. J’avais cependant bien remarqué que ce n’était que façade. Il était fier, ça se voyait dans ses yeux. Il a demandé à ce que nous soyons seuls, les autres ont obéit. Et puis il est resté là, debout, à m’observer sous toutes les coutures. Puis – je le sens encore vibrer au fond de mes entrailles – un long soupir s’est échappé de ses lèvres. Mais il n’a rien dit, me tendant simplement la main pour m’inviter à le suivre.

Après, je ne me souviens plus très bien… Il y a eu ce que certains appellent dressage, et d’autres, comme mon Maître, apprentissage. Même si les informations se sont bien imprimées dans mon cerveau, les leçons en elles-mêmes, je ne m’en rappelle pas. La seule chose qui reste imprimée dans mes souvenirs, ce sont les séances de lectures avec mon Maître. C’était un Blondie érudit et il m’apprenait tout ce qu’il savait. Du moins, ce que j’avais le droit de savoir. J’aimais beaucoup sa voix, grave et solennel. Elle me berçait, et, tandis qu’il lisait un de ces romans, mon esprit s’échappait, et je m’imaginais être le héros de l’une de ces histoires étranges. J’aimais bien ma vie. J’étais choyé.

[…]

Deux ans après mon adoption, un ami de mon Maître était venu le trouver. Il repartit fâché. Le soir même, mon Maître m’appela auprès de lui. Un silence terrible tomba sur la pièce au moment même où je franchis la porte. Je n’osais approcher. Le domestique qui jusque-là se tenait droit à côté de mon Maître sortit de la pièce en me lançant un regard désolé.

« Aiolas, approche.

J’obéis, légèrement inquiet.

— Tu es au courant, n’est-ce pas ? Je vais bientôt mourir.

Je m’agenouillai près de lui, et osai prendre sa main.

— Mes domestiques ont été replacés, mais toi… Sais-tu pourquoi N. est venu ce matin ?

Je secouai négativement la tête, soudain pris d’une légère angoisse serrant ma gorge, me rendant incapable de prononcer un seul mot.

— Il veut que tu t’accouples avec sa femelle. Aiolas, je ne t’ai jamais envoyé à l’une de ces… Mais j’ai accepté.
— Oui Maître ?
— Demain… Une seule fois, c’est tout ce que je lui accordé.

Je lui souris du mieux que je le pus. J’étais reconnaissant envers lui. Il avait toujours fait de son mieux pour me protéger. Et je voyais bien dans ses yeux qu’il regrettait son choix. Soudain, un râle terrible sortit du fond de sa gorge, suivi d’une violente quinte de toux. B., le domestique, se précipita dans la chambre. J’assistais, impuissant, au lent déclin de mon Maître.

B. sortit de la chambre quelques instants plus tard. Il était vieux, lui aussi, mais mon Maître avait tout fait pour le garder. Nous serons les derniers, m’avait un jour confié le domestique. J’avais acquiescé. B. m’invita à le suivre, notre Maître l’avait chargé de me préparer à ce qui m’attendait. Dans ma chambre, le domestique m’invita à m’asseoir.

« Aiolas, sais-tu ce qu’il va se passer, demain ?
— Oui.

Le domestique eut un sourire triste, puis s’assit à mes côtés.

— Le Maître était amoureux. C’était une très jolie femme. C’était, malheureusement, également une Pet. La première femelle qu’il avait accepté d’acheter. Aima s’appelait-elle. Aima allait être jetée. Le Maître connaissait le Blondie de cette Pet, et il lui proposa de la reprendre. L’ami du Maître pensait qu’il l’utiliserait comme domestique, je pense. Aima ne souriait jamais. Le Maître en était très malheureux. Même moi, j’en devenais triste pour lui.

B. laissa échapper un soupir avant de continuer.

— Les jours défilèrent bien vite, et Aima vieillissait plus vite que ce que nous pensions. Etait-elle malade, je ne le sais pas. Mais force était de constater que son état allait en empirant. Le Maître, désemparé, se rendit au Petshow de plus en plus fréquemment, pour un jour revenir en annonçant qu’il avait trouvé celui qu’il fallait. Il y emmena Aima le lendemain.

Je fronçai les sourcils.

— Oui, il l’a fit s’accoupler avec un autre Pet. Aima en tomba enceinte.

Le domestique se passa un mouchoir sur le visage, visiblement exténué. Il se leva ensuite, me présentant un cliché.

— Tu ressembles beaucoup à ta mère, Aiolas. »

Mes yeux ne quittèrent pas la photographie, sur laquelle une femme aux longs cheveux roux souriait tristement à l’objectif. Dans ses yeux marron, on pouvait y voir toute la souffrance du monde. Sa robe jaune était étirée au niveau du ventre. Je restai là, sans bouger ni rien dire, ne réagissant même pas lorsque B. quitta la pièce.

Le Maître était amoureux. Tu ressembles beaucoup à ta mère, Aiolas. Comme un père attendant son enfant.

Je compris alors.

[…]

Le lendemain, je me levai sans hâte, l’esprit encore trop préoccupé par ce que j’avais appris le soir d’avant. B. vint me chercher et m’aida à me préparer. Dehors, mon Maître attendait, droit et charismatique. Il ne m’accorda qu’un bref regard, avant de me précéder pour nous rendre chez son ami.

S., la femelle avec laquelle je devais m’accoupler, m’accueillit avec un franc sourire. Je ne pus que lui rendre une grimace gênée. Mon Maître et N. nous observaient, bien entendu. Je n’étais même pas sûr de savoir bien m’y prendre. Je m’allongeai sur S. qui laissa échapper un soupir de contentement. Ce fut l’expérience la plus bizarre de ma vie. En vérité, je fus profondément soulagé lorsque mon Maître revint me chercher. S. demanda à me revoir, je refusai à demi-mots.

De retour, mon Maître m’emmena dans sa chambre, donnant l’ordre de nous laisser seuls. Une fois dans ses quartiers, mon Maître s’agenouilla puis me baisa les mains.

« Pardonne-moi, Aiolas. »

Dans un mouvement de panique, je me baissai à mon tour, lui certifiant que je ne lui en voulais pas le moins du monde. (Même si je gardais pour moi le fait que je ne voulais plus jamais toucher une femme.) Mon Maître laissa échapper un soupir avant de se relever. Je posai mon front contre son ventre, il me serra contre lui, avant de m’ordonner fermement de me relever. Je saisis sa gêne et fus profondément déçu.

[…]

L’enfant naquit trois jours avant le décès de mon Maître.

Je ne sus qu’elle attitude adopter lorsque B. vint m’annoncer la nouvelle. Je ne me sentais pas concerné par cette naissance. Le domestique ne montra aucun sentiment non plus. Nous étions trop inquiets pour le Maître. Lui était ravi de la nouvelle, disait-il.

« Tu es père ! D’un garçon ! N’est-ce pas merveilleux ? »

Je lui souris du mieux que je le pus. Assis à ses côtés, les poings serrés sur les genoux, je me retenais te lui hurler que ça n’avait pas d’importance et que je me faisais plus de soucis pour lui que pour le mouchard que j’avais engendré quelques mois plus tôt. Allongé sur son lit, la respiration saccadée, mon Maître semblait bien faible. Chaque heure venait un autre Blondie, venu lui rendre ses derniers hommages. Et moi, je restais là, sur mon fauteuil, à le regarder mourir.

N. fut l’un des derniers à se rendre à son chevet. Un jeune Pet le suivait. Je fus soulagé de ne pas voir S. Elle est encore trop faible. J’avais acquiescé sans rien dire. Mon Maître me demanda de sortir. J’hésitai, lorsque, cinglant, il rajouta : Lorsque ton Maître te donne un ordre, obéis ! Le cœur serré, je quittai la pièce. B. m’offrit quelque chose à boire. Je refusai puis allai m’isoler dans ma propre chambre.

Les jours suivants furent une véritable torture. Mon Maître n’acceptait plus les visites, ses amis ayant respecté sa volonté. Je restai assis auprès de lui durant toutes ses heures, refusant de m’alimenter. J’assistai à son dernier souffle. B. et d’autres Blondies entrèrent dans la chambre l’instant d’après. On m’ordonna de quitter la pièce.

[…]

« Je t’emmène te faire castrer. Il l’a demandé. »

Je le suivis, persuadé qu’au fond, N. jubilait. Bien qu’il fût plus jeune que mon Maître, il restait fidèle aux principes de Jupiter, n’acceptant pas la relation qui me liait à mon Maître, la trouvant grotesque.

Un véritable trou noir avale ensuite mes souvenirs des jours qui suivirent.

Je ne sais pas comment, mais j’ai été jeté dehors. Je me suis retrouvé dans les rues de Seala sans repères, sans savoir ni pourquoi, ni comment. Je n’ai toujours pas oublié mes jours dorés auprès de mon Maître. Je regrette ces instants avec lui. Parce que moi, j’étais amoureux. Je souffrais de cet amour que je croyais platonique, pour m’être rendu compte plus tard que je me trompais largement. J’étais même loin du compte. Mon Maître ne m’aimait pas comme je l’aimais. Ses derniers mots, qui me comblent autant qu’ils me font mal, résonnent encore dans crâne.

« J’espère que quelque chose a changé. Tu as vu, j’ai très peu d’amis en comparaison de N. car je me suis coupé de l’extérieur. A cause de moi, tu es bien innocent sur la réalité du monde… Je suis désolé. Mais j’espère que tu auras une belle vie… fils. »

[…]

J’ai appris, il y a quelques heures, le suicide de B. Je ne me suis jamais senti aussi seul.

[...]

Ça fait pas mal de temps que je vis dans ce minuscule studio maintenant. J'ai changé de nom, ici je suis Lars. On m'engage ici et là pour de basses besognes. Il y en a qui se méfient, à cause de la couleur de mes cheveux. Avec le temps, j'ai commencé à comprendre, même s'il y a encore des choses qui m'échappent. J'essaye de garder ma bonne humeur, parce que sans ça, je crois bien que je sombrerais.

« J’en rêve souvent…
— Ça n’existe pas.
— Je vous assure. Je tends la main, et ensuite, elle l’attrape. Je ne vois pas son visage, mais je suis heureux. Elle m’emmène dans des paysages irréalistes, comme ceux des livres que vous me lisez. C’est vert, bleu, un peu rouge… Des couleurs, il y en a plein. Il n’y a pas de gris. Elle danse, je la suis. C’est un paysage différent. Je m’y sens bien. »



¦ Petite description rapide de votre personnage¦ ▬ Ancien Pet de luxe, Aiolas était très proche du Blondie qui l'a élevé. Ce dernier, aujourd'hui décédé dans des conditions obscures, a demandé à ce qu'il soit relâché après castration. Aiolas - qui se fait appeler Lars - vit aujourd'hui dans les rues de la Cité Basse, se faisant engager pour de petits boulots pas toujours "propres". Aiolas a eu un fils avec un Pet femelle.
▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬

▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ ¦Pouvoirs¦
¦Pouvoir 1¦ ▬ /
¦Pouvoirs 2¦ ▬ /
▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬

▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ ¦HRP¦
¦Votre âge¦ ▬ Vingt ans.
¦Des doubles comptes?¦ ▬ /
¦Des questions ?¦ ▬ J'ai juste un doute sur le groupe. Est-il bien considéré comme "Meuble" s'il vit maintenant à Seala mais qu'il était un Pet dans le passé ?
Sinon, j'espère que l'histoire est acceptable, je voulais quelque chose de plus "original" qu'un Pet détestant sa condition avec un Blondie froid, etc. (Et sinon, ça fait un bon de temps que j'ai vu les OAVs alors j'ai peut-être quelques lacunes... S'il y a la moindre question concernant mon histoire, je veux bien développer. :) )
▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬
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Conrad Vance
Humain libre / Citoyen
Conrad Vance
Humain libre / Citoyen
Masculin

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MessageSujet: Re: Aiolas, dit Lars. Aiolas, dit Lars. I_icon_minitimeSam 15 Sep - 1:36

Bonsoir et bienvenue,

Alors déjà, j'adore ta fiche, tu as un style très élégant et agréable, c'est absolument parfait. Je n'ai rien à dire ni sur la forme ni sur le fond.

Pour te répondre, Lars est considéré comme un meuble, à partir du moment où il est castré il fait parti de ce groupe. Et sinon nous ne t'en voudrons pas pour ne pas avoir revu les OAV, pour moi niveau contexte c'est très bien, même si les femelles sont une denrée rare.

Bref, je te laisse à Raoul pour la validation définitive.

A bientôt sur le forum.
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Raoul AM
Blondie
Raoul AM
Blondie

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Pouvoirs:
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MessageSujet: Re: Aiolas, dit Lars. Aiolas, dit Lars. I_icon_minitimeSam 15 Sep - 11:21

Fiche validée !
Fiche validée. Bon jeu sur AnK.
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MessageSujet: Re: Aiolas, dit Lars. Aiolas, dit Lars. I_icon_minitime

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